« Today in Greece, sun is sad my friend ».
Propos qui me marque dans le train de nuit entre Athènes et Thessalonique. Mirage du soleil, désillusion d’un immigré arménien venu chercher une vie plus facile en Grèce dix ans plus tôt.
J’ai pris la direction de la Grèce pour constater par moi-même ce que traversait ce peuple, loin des racourcis médiatiques qui me parvenaient en France.
Je passais mes journées à déambuler à la suite d’inconnus que j’observais.
Je faisais des rencontres, parlais avec les mains. Je découvrais aussi le Kaïmos et la force des chants de lutte.
J’ai commencé à assembler les images quelques mois après mon retour. J’ai continué d’écrire sur cette ville ébranlée, sur ces récits de lutte.
Voilà comment ce film est né.