La consultation se trouve à l’intérieur de l’hôpital Avicenne. C’est un îlot au fond d’un couloir. Une pièce vétuste où atterrissent des hommes malades, marqués dans leur chair, et pour qui la douleur dit les peines de l’exil. S’ils y reviennent encore, c’est qu’ils ne désespèrent pas de trouver ici le moyen de tenir debout, de résister au naufrage.