Pierre Roger Peyrefitte connu sous le nom Roger Peyrefitte, né le 17 août 1907 à Castres et mort le 5 novembre 2000 dans le 16e arrondissement de Paris, est un écrivain français, auteur de romans, d'une anthologie de textes grecs et de biographies historiques. Citant Albert Dauzat, il indique que son patronyme signifie en occitan «pierre fichée, ou dressée», «symbole de solidité, de rectitude». Il est un cousin éloigné du ministre de l'Information gaulliste et académicien Alain Peyrefitte, qu'il fréquente à Paris. Il entre à l'âge de neuf ans au collège lazariste de Saint-Benoît-d'Ardouane, à Riols dans l'Hérault, collège qui servit de modèle pour son premier roman Les Amitiés particulières. Il poursuit ses études secondaires au Caousou à Toulouse et à Foix, puis à la faculté des lettres de Toulouse, il entra à l'École libre des sciences politiques, dont il sortit major en 1930. Nommé secrétaire d'ambassade à Athènes en 1933, il quitta ce poste en 1938 à la suite d'un incident homosexuel avec le jeune protégé d'un amiral grec (l'épisode sera romancé dans Les Ambassades). Revenu à Paris, il donne sa démission en octobre 1940 pour raisons personnelles; selon ses écrits, c'est à la suite d'une suspicion de détournement d'un adolescent. Réintégré en mai 1943, selon lui (Propos Secrets, tome 1) grâce à l'intervention de Madame de Barante, aristocrate auvergnate, auprès de l'Auvergnat Pierre Laval, il est nommé à Paris, et travaille sous les ordres du Bourbonnais et très pro-allemand Fernand de Brinon, «ambassadeur de France à Paris» du 3 novembre 1943 à 1944. En février 1945, il sera contraint de se retirer de la carrière diplomatique, victime selon lui de la rancune tenace de sa collègue Suzy Borel, devenue l'épouse de Georges Bidault, surnommée dans Propos Secrets (tome 1) la hyène du Quai d'Orsay ou “Miss Crapote”». Finalement réintégré par décision du Conseil d'État, juge administratif suprême — décision qui fut annulée, chose exceptionnelle, par le gouvernement — il ne percevra pas pour autant les quelque cinq cent mille francs de dommages et intérêts accordés par cette juridiction pour le préjudice professionnel subi; la même année marque le début de son activité d'écrivain et d'historien, dont il vivra désormais. Après cette courte carrière de diplomate, Peyrefitte se consacra entièrement à l'écriture et fut pendant la seconde moitié du XXe siècle l'un des écrivains français les plus brillants et les plus controversés. Sa vaste culture classique, son érudition, sa connaissance des sujets qu'il abordait de façon très documentée, son style concis et percutant, au vocabulaire très riche, son ironie mordante, son abondante production, firent de lui un écrivain français de premier plan, dans la lignée de Voltaire, auquel son style doit tant, frisant souvent le pastiche, d'Anatole France et de Marcel Aymé. Son côté «commère mondaine» le rapproche également d'Horace de Viel-Castel, amateur d'art, collectionneur et conservateur sous le Second Empire du Musée des Souverains (Louvre), vipérin mémorialiste de la Cour et de la Ville sous le Second Empire, ce qui lui valut l'éloquent surnom de Fiel-Castel; il est un des chroniqueurs de l'homosexualité sous le Second Empire. ... Source: Article "Roger Peyrefitte" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.